Partie 2 : La révolution humaine. Chapitre 14
« Soyez de bons citoyens ! » [14.2]

Daisaku Ikeda explique que, en gagnant la confiance et le respect des autres par notre comportement, nous offrons une magnifique preuve factuelle de la grandeur du bouddhisme.

Le président Makiguchi disait souvent : « Il existe trois catégories de personnes dans le monde – ceux que tout le monde veut avoir près de soi, ceux dont la présence ou l’absence importent peu, et ceux dont la présence est source de problèmes. Essayez toujours d’être le genre de personnes que les autres souhaitent avoir près d’eux, à la maison aussi bien qu’au travail. »

Devenir une personne qui gagne la confiance et le respect de chacun, et qui est aimée de tous – une personne indispensable à la maison, au travail et dans son environnement –, est la manière de montrer la validité de notre pratique bouddhique et de développer notre mouvement de kosen rufu.

Nichiren écrit dans une lettre à son disciple Shijo Kingo : « Vivez de façon à ce que tous les habitants de Kamakura fassent votre éloge en disant que Nakatsukasa Saburo Saemon-no-jo [Shijo Kingo] se consacre au service de son seigneur, au service de la Loi bouddhique, et s’est toujours soucié des autres. » (Écrits, 858)

À l’époque, Shijo Kingo traversait des épreuves considérables. Des collègues envieux avaient colporté de fausses rumeurs à son encontre auprès de son seigneur, qui réagit en confisquant une partie de ses terres. Nichiren conseille à Shijo Kingo de ne pas se plaindre de sa situation et, au contraire, de s’attacher à devenir une personne meilleure et à lutter pour grandir sur le plan humain. Il explique que c’est la manière de vivre la plus authentique et la plus noble, et la voie que tout pratiquant du bouddhisme devrait suivre.

Même si nous sommes la cible de critiques ou de calomnies infondées, nous devrions rester imperturbables et continuer de suivre un mode de vie correct. En agissant ainsi, nous gagnerons en définitive l’éloge et le respect des autres.

C’est à travers notre comportement en tant qu’êtres humains que les enseignements du bouddhisme prennent vie et que se manifeste la preuve factuelle de notre pratique bouddhique. On peut dire qu’une conduite courtoise et humaine est l’expression d’une foi correcte.

En plus d’être de bons pratiquants du bouddhisme de Nichiren, j’espère que vous serez également de bons voisins et de bons citoyens au sein de votre environnement et de la société en général. Gagnez l’éloge, le respect et la confiance des autres par une telle attitude. Développer des réseaux de confiance et de compréhension toujours plus brillants, profonds et vastes, est la clé pour développer notre mouvement de kosen rufu.

Texte extrait d’un discours prononcé à une réunion des représentants de Rio de Janeiro, Brésil, le 10 février 1993