Partie 2 : La révolution humaine. Chapitre 15
« La foi pour surmonter les obstacles » [15.10]

En se référant à un passage important du traité de Nichiren Sur l’ouverture des yeux, Daisaku Ikeda explique que l’état de bouddha se manifeste quand nous affrontons et surmontons les obstacles grâce à la foi.

Examinons un passage des écrits de Nichiren extrait du traité Sur l’ouverture des yeux :

« Mes disciples et moi, nous rencontrerons peut-être diverses difficultés, mais, si nos cœurs ne connaissent pas le doute, nous atteindrons naturellement la bouddhéité. Ne doutez pas simplement parce que le ciel ne vous accorde pas sa protection. Ne vous découragez pas parce que vous ne goûtez pas une existence facile et paisible en cette vie. C’est ce que j’ai enseigné matin et soir à mes disciples et pourtant ils se mettent à douter et abandonnent leur foi. C’est le propre des insensés que d’oublier leurs promesses faites lorsque vient le moment crucial. » (Écrits, 287)

Si vous n’oubliez pas cela, vous avancerez sur la bonne voie. N’oubliez jamais cet enseignement.

Ceux qui continuent de lutter, sans douter du pouvoir de la foi même quand les difficultés apparaissent, atteindront à coup sûr la bouddhéité, nous assure Nichiren.

Je sais que nombre d’entre vous ont mémorisé ce passage, et qu’il est placé sur l’autel bouddhique dans de nombreux foyers. C’est là l’un des enseignements fondamentaux de Nichiren.

Les difficultés sont inévitables. « Nul ne peut éviter les problèmes, pas même les sages ou les personnes vertueuses » (Écrits, 685), écrit Nichiren.

Puisque nous ne pouvons pas échapper aux difficultés, nous devons donc les surmonter. C’est nécessaire pour atteindre la bouddhéité.

Dans la Lettre de Sado, Nichiren écrit : « Le fer chauffé dans les flammes et martelé peut devenir un bon sabre. Les personnes de valeur et les sages sont mis à l’épreuve par les mauvais traitements. » (Écrits, 306) Le sabre est mis à l’épreuve par le feu. C’est la seule façon de fabriquer un sabre.

De même, ceux qui se forgent à travers les critiques et les calomnies, les oppositions et les attaques, deviennent de véritables « personnes de valeur et des sages ».

Extrait d’un discours prononcé à l’occasion d’une réunion générale des responsables de la Soka Gakkai, Tokyo, le 29 septembre 1994