Partie 2 : La révolution humaine. Chapitre 18
Le bouddhisme est un enseignement du dialogue [18.10]
18.10 Partager avec confiance nos convictions et nos expériences personnelles de la foi
Lors d’une réunion avec les participantes et participants à un voyage d’étude de jeunes du monde entier, le président Ikeda a animé une séance de questions-réponses.
[En réponse à la question d’un membre : « Nous dialoguons sincèrement avec nos amis pour leur transmettre le bouddhisme. Comment devons-nous répondre aux personnes qui disent : « Je comprends ce que tu dis, mais je ne veux pas pratiquer » ?]
La clé, c’est la prière. Ce qui compte, c’est de prier devant le Gohonzon avec une détermination inébranlable. Il n’y a rien de plus puissant que la prière.
Ce n’est pas simplement de la théorie. Sans la prière, nos efforts ne mèneront nulle part. Mais, lorsque nous prions de tout cœur et que nous parlons aux gens, les choses se mettent immanquablement en mouvement.
En outre, chaque personne a un rythme qui lui est propre. Le moment viendra, un jour, où telle ou telle personne s’éveillera à l’enseignement correct du bouddhisme. Si nous prions pour elle, cela se produira sans aucun doute.
Nous ne devons pas être impatients. Je vous en prie, faites preuve de patience et d’indulgence. La patience est indispensable à la victoire.
Et, lorsque les gens ne réagissent pas comme nous l’espérons, ne nous offrent-ils pas une merveilleuse occasion de réciter beaucoup de Daimoku ?
Cela nous vaudra des bienfaits. Aucun effort pour kosen rufu n’est vain. Il n’y a pas de « perte ». Les activités dans la Soka Gakkai n’apportent que des bienfaits.
*
[En réponse à une question sur les points à garder à l’esprit quand on parle de la grandeur du bouddhisme de Nichiren à d’autres jeunes.]
Ce qui compte, c’est de parler avec sincérité. Cela peut être la première fois que cette personne entend parler du bouddhisme. Il est donc important de parler de façon sincère, ouverte et facile à comprendre.
Parlez avec confiance de la grandeur du bouddhisme et de la foi. Parlez de ce que c’est que mener une vie de conviction. Expliquez comment vous avez créé une vie de valeur et reçu la preuve de la puissance de votre pratique bouddhique et comment vous avancez avec courage et un espoir illimité vers l’avenir.
En fin de compte, il s’agit de partager fièrement sa conviction et son expérience de la foi. Ces paroles plantent les graines du bonheur et de l’espoir dans la vie de vos amis. Ces graines prendront sans nul doute racine, germeront et finiront par éclore. Ensuite, il suffit de continuer de pratiquer et d’attendre le moment propice.
Séance de questions-réponses lors d’une réunion de Gongyo pour la paix dans le monde, Tokyo, le 8 septembre 2002
La sagesse pour créer le bonheur et la paix est une compilation des écrits de Daisaku Ikeda sur une base thématique.