Partie 2 : La révolution humaine. Chapitre 19
Se fonder sur les écrits de Nichiren [19.8]

En discutant de la deuxième des cinq orientations éternelles qu’il offrit au département des jeunes femmes, « Étudiez la plus grande philosophie de la vie », le président Ikeda souligna l’importance d’étudier les enseignements de Nichiren dans sa jeunesse.

Nichiren l’a dit clairement : « […] si la Loi à laquelle on adhère est suprême, alors la personne qui la pratique doit être, elle aussi, la plus grande de toutes. » (Écrits, 62) Qu’est-ce qui fait la grandeur d’une personne ? Ce n’est ni la richesse, ni la renommée ni la beauté physique. On pourrait citer de nombreux exemples de personnes qui ont goûté à la renommée un certain temps, mais qui ont fini par mener une vie malheureuse. La véritable grandeur est déterminée par les enseignements auxquels nous adhérons, la philosophie que nous étudions, et par l’intensité avec laquelle nous les mettons en application dans notre vie quotidienne.

Chacune de vous, qui gardez la plus grande philosophie de la vie, le bouddhisme de Nichiren, mène l’existence la plus victorieuse et la plus riche de sens possible et vit sa jeunesse de la manière la plus noble et la plus épanouissante qui soit.

Il est sans doute normal que certaines personnes soient attirées par le devant de la scène et les paillettes. On croit souvent que la renommée donne aux gens une dimension exceptionnelle, et que ceux qui jouissent d’un statut social élevé sont remarquables. Mais ce n’est qu’une illusion.

Chacune de vous représente le plus précieux de tous les trésors. Le bonheur n’existe pas en dehors de votre vie. Rien n’est plus merveilleux que vous-mêmes. C’est ce qu’enseigne le bouddhisme. Et le bouddhisme vous permet de faire briller votre plus précieux trésor, votre vie. C’est ce qui en fait une philosophie authentique.

Les gens ont tendance à se comparer avec les autres. Bien sûr, il est important d’essayer d’apprendre des qualités des autres. En revanche, envier le bonheur et la bonne fortune d’autrui est mesquin. C’est inutile. Ceux qui s’emploient à polir leur caractère et à vivre en cultivant leur raison d’être sont les véritables gagnants. Gravez profondément cela dans votre esprit.

En enseignant l’illumination des femmes, le Sûtra du Lotus incarne une philosophie de vie qui peut transformer l’histoire humaine et ouvrir la voie vers l’égalité, la dignité et le bonheur de l’humanité. Nichiren a écrit : « […] l’illumination des femmes est présentée à titre de modèle [pour l’illumination de tous les êtres vivants] » (Écrits, 941) et « […] parmi les enseignements du Sûtra du Lotus, celui de l’atteinte de la bouddhéité par les femmes est le plus important. » (Écrits, 941)

Les prières sincères et les efforts sans relâche de vos nobles prédécesseurs ont permis d’entrer dans l’ère des femmes. La scène de vos activités s’étend désormais au monde entier.

Dans le traité La réalité ultime de tous les phénomènes, on trouve ce passage important :

« Exercez-vous dans les deux voies de la pratique et de l’étude. Sans pratique ni étude, il ne peut y avoir de Loi bouddhique. Vous ne devez pas seulement persévérer vous-même ; vous devez aussi enseigner aux autres. Pratique et étude proviennent toutes deux de la foi. Enseignez aux autres au mieux de vos capacités, ne serait-ce qu’une phrase. » (Écrits, 390)

J’espère que chacune de vous expérimentera personnellement ce passage dans sa vie et montrera aux autres à quel point il est magnifique de passer sa jeunesse à s’exercer dans les deux voies de la pratique et de l’étude.

Nichiren a aussi écrit :

« Les autres ne lisent le Sûtra du Lotus qu’avec la bouche, [ils n’en répètent] que les mots, mais ils ne le lisent pas avec leur cœur. Et, même quand ils le lisent avec leur cœur, ils ne le lisent pas avec leurs actes. C’est lire le Sûtra à la fois avec le corps et l’esprit [comme vous l’avez fait face à cette épreuve] qui est vraiment digne d’éloges ! » (Écrits, 205)

Rencontrer des persécutions au risque de sa vie pour avoir défendu l’enseignement correct, en accord avec l’esprit de Nichiren, et lutter avec courage contre toutes sortes d’obstacles – telle est l’histoire du mouvement Soka, qui repose sur la relation de maître et disciple, et nous pouvons en être fiers. J’espère que vous, membres du département des jeunes femmes, continuerez de suivre cette noble voie.

« Jeunes femmes, fondez votre vie sur l’étude ! » – telle est l’orientation éternelle offerte par le président Toda. Le bouddhisme de Nichiren est la philosophie la plus élevée, qui mène au bonheur et à la paix. Grâce à sa sagesse, nous pouvons transformer fondamentalement notre vie et rassembler toutes les personnes qui, ensemble, changeront le destin du monde.

M. Toda a déclaré : « Peu importe jusqu’où l’humanité poussera sa compréhension du monde physique, cela ne la conduira pas au bonheur intérieur. » Il a dit aussi : « Nichiren chercha un moyen permettant à tous de devenir heureux. C’est en étudiant sincèrement et en mettant en pratique la philosophie de vie du bouddhisme de Nichiren que nous la ferons rayonner et qu’elle deviendra l’enseignement suprême menant au bonheur absolu. »

En ce qui concerne l’importance de la philosophie, M. Toda a déclaré :

« Pourquoi avons-nous besoin de philosophie ? Pourquoi notre vie a-t-elle besoin du bouddhisme de Nichiren ? S’il suffisait de faire ce qui nous plaît, nous n’aurions pas besoin d’aller à l’école et d’étudier, ni d’avoir une foi religieuse. Mais, si nous suivons cette voie, nous finirons par le regretter plus tard. En revanche, en étudiant la philosophie, en étudiant le bouddhisme, nous accédons aux profondeurs de notre être. Quelle joie indicible que de chercher et d’atteindre, avec un cœur ouvert et inspiré, débordant d’émotion, un bonheur authentique et durable ! Et comment ne pas se réjouir de connaître la profonde et merveilleuse nature de la vie et de faire l’expérience de notre véritable soi, avec une joie illimitée ? »

Il a dit aussi :

« En faisant du Gohonzon le socle de notre vie, nous, membres de la Soka Gakkai, avançons vers le noble but de kosen rufu. Et nous poursuivons notre pratique en nous appuyant sur l’étude de la philosophie la plus élevée au monde, qui est la quintessence de tous les enseignements bouddhiques. »

Les liens karmiques que nous partageons avec nos compagnons de pratique, en agissant ensemble pour kosen rufu au sein de la Soka Gakkai, sont extrêmement profonds.

M. Toda a adressé également les remarques suivantes au département des jeunes femmes :

« En examinant de près l’existence humaine, le bouddhisme de Nichiren réunit harmonieusement les quatre points de vue : le soi, la vie, la société et l’univers. »